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Beaumont-de-Lomagne est une commune française, située dans le département de Tarn-et-Garonne et la région Midi-Pyrénées.
Ses habitants sont appelés les Beaumontois.
 
Géographie[modifier | modifier le code]
 
Commune située dans la Lomagne, elle est arrosée par la Gimone. Elle se trouve au carrefour de la RD 928 de Montauban à Auch (ancienne route nationale déclassée) et de la RD 3.
Les communes limitrophes sont Sérignac, Esparsac, Gimat, Auterive, Escazeaux, Comberouger et Vigueron.

 
 


Carte Plan de la Ville

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Histoire
 
Beaumont-de-Lomagne, bastide fondée en 1282 à la suite de l’acte de paréage entre l’abbaye de Grandselve et le roi Philippe le Hardi représenté par son sénéchal de Toulouse, Eustache de Beaumarchès, se voit octroyer en 1278 une charte de coutumes très libérale pour l’époque qui définit les droits et les devoirs de ses habitants.
En 1280 commence à s’élever la vaste église à chevet plat trahissant l’influence de Cîtaux. Le clocher, réalisé au xve siècle, ressemble à celui de Saint-Sernin, à Toulouse.
La halle de Beaumont-de-Lomagne, au centre de la place, est destinée à abriter le marché du samedi. La construction de l’église se termine vers 1430 et l’évêque de Montauban, chassé de cette ville par les Anglais, en fait sa cathédrale jusqu’en 1432.
Le xive siècle est marqué par le début de la Guerre de Cent Ans. Prise par les Anglais en 1345, Beaumont est délivrée en 1350 mais continue à subir les pillages des routiers et la guerre civile due à l’opposition de deux chefs militaires : le comte de Foix et Jean d'Armagnac. Le siècle se termine par une épidémie de peste qui fait 500 morts.
Beaumont, cité catholique était entourée par trois villes protestantes : Montauban, Mas-Grenier et Mauvezin. En 1577, Henri III vendit Beaumont à Henri III de Navarre (futur Henri IV), chef des protestants dont une troupe venait de massacrer une centaine de beaumontois.
En décembre 1580, six cents mercenaires de Montauban, démobilisés, prirent Beaumont et y restèrent deux mois, causant beaucoup de dégâts. La paix revenue, beaucoup de Beaumontois avaient adopté les idées de tolérance d’Henri IV.
Au xviie siècle, Louis XIII fait assiéger plusieurs villes du Sud-Ouest dont Beaumont. Le « Château du Roi » est détruit par décret royal. En 1639 Louis XIII vend Beaumont au prince de Condé.
Sous Louis XIV, Beaumont ayant pour vicomte Arnaud de Conti, l’un des chefs de la Fronde, se voit engagée dans la rébellion, ce qui lui occasionne des pertes considérables. Il en résulta en 1651 une occupation de la ville par les troupes des Princes révoltés contre le roi. L’affaire se termina sans combat, mais Beaumont, ruinée, dut payer une lourde amende de 15000 livres, avancée par M. Fermat, M. de Toureil et Jean-Georges de Saliné, seigneur de Roujos, capitoul de la Dalbade à Toulouse en 1644 et en 1654, né à Beaumont en 1597, décédé à Beaumont en 1689 (fonds Saliné archives du Gers). Ces événements s'achevèrent par une terrible épidémie de peste.
En 1702, la ville ne compte que 2 400 habitants. Avec la période de paix, elle entreprend différents travaux et redevient prospère.
En 1777, les remparts sont détruits. Le passé guerrier de Beaumont n’est plus qu’un souvenir. Après avoir envoyé un délégué aux États Généraux, Beaumont crée un club révolutionnaire.
À partir de 1790, la ville fait partie du département de Haute-Garonne et se voit écartée au profit de Grenade, sa voisine et rivale, de la fonction de chef-lieu de district.
En 1808, suite au nouveau découpage des départements par Napoléon Ier, Beaumont est désormais en Tarn-et-Garonne.
Pendant la déuxième guerre mondiale, la ville était située dans la zone libre. Le 29 janvier 1943, la Gestapo y arrêta le commissaire de police et résistant Jean Philippe.
De nos jours, si l’importance des grandes foires a décru, Beaumont demeure un marché agricole important grâce à la culture de l’ail.
De son passé qui ne fut pas sans gloire, elle garde la mémoire grâce à ses vieux édifices : l’église, semi-forteresse dont la masse imposante domine la ville, la grande halle à l’importante charpente ainsi qu’une quinzaine d’hôtels particuliers dont la majorité date de la période allant du XVIIe au XIXe siècle.




 
 

 
 



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