Cayriech Cayriech est une commune française, située dans le département de Tarn-et-Garonne en région Midi-Pyrénées. Ses habitants sont appelés les Cayriechois. Époque contemporaine[modifier | modifier le code] Durant les affrontements liés à la Révolution, l'intendance militaire ordonne une réquisition de bœufs en décembre 1793. Cayriech doit en fournir six qui seront conduits à Montauban23. Un fabricant de chapeaux de Septfonds (Tressens ou Bertrand) installa au village un dépôt de tresses de paille à la fin du xixe siècle. Les femmes qui avaient des machines chez elles venaient s'y approvisionner pour confectionner des chapeaux24. Les annuaires de 1896 et 1902 mentionnent plusieurs meuniers cayriéchois : Augustin Boyer, François Galand et Laurent Lafont25. Durant la Seconde Guerre mondiale, de nombreux maquis s'étaient organisés dans la région. Il y eut, à Cayriech, le 9 novembre 1943, 16 containers d'armes parachutés26, à destination de la 7e compagnie de l'Armée secrète basée au camp de Caylus, à la ferme du Pech Sec27. Le terrain de Cayriech avait pour nom d'emprunt « Vauvenargues » et la phrase-message annonçant le parachutage était : « Le piédestal paraît nu »28. Le 22 janvier 1945, Cayriech créa un Comité de libération sous la présidence de Ferdinand Dejean. Les membres étaient Germain Calvet, Frédéric Couderc, Emile Cournède et Maurice Lacassagne | | Géographie La commune est située entre Puylaroque et Septfonds sur la Lère. Des formations calcaires secondaires s'étendent à l'est du village. On y observe des reliefs tabulaires où la roche est omniprésente et la végétation clairsemée. Des témoins du quaternaire apparaissent dans la vallée creusée au détriment des calcaires jurassiques. Ils s'étagent en gradins sur les versants de la vallée en aval de Cayriech. Ce sont les vestiges des couloirs alluviaux successifs façonnés par les divagations de la rivière Toponymie L'étymologie du nom "Cayriech" reste douteuse. Cependant, les formes écrites anciennes : Cairego puis Cairiech nous mènent au radical cair-. On pourrait le rapprocher du pré-indo-européen car : rocher ou du latin quadrum qui a donné l'occitan caire avec le sens de "lieu retiré". Ce mot servait aussi à désigner un château fort2. Effectivement, depuis l'époque carolingienne3 et jusque vers 1620, Cayriech était une agglomération entourée de fortifications de terre et d'un fossé qui délimitaient un secteur ovale d'un hectare4. Ce genre de fortifications était considéré comme des places fortes au Moyen Âge. Il semblerait même qu'une motte et un donjon furent édifiés dans l'enclos au xiie siècle5. La mention la plus ancienne de Cayriech date de 1262 (Cairegio) dans les Enquêtes administratives d'Alphonse de Poitiers, comte de Toulouse (1220-1271). | |